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L'étau se resserre sur Claude Guéant. Le Canard enchaîné révèlerait en effet qu'un versement de 500 000 euros aurait été effectué sur un des comptes de celui-ci autour des années 2008 si l'on en crois le Monde (Lire ICI). L'ex ministre de l'intérieur nie bien sur tout lien avec le financement de la campagne de Sarkozy par la Libye en 2007. selon lui cette somme considérable serait liée à une vente de tableaux en 2008 qui aurait acquis 20 ans plus tôt. Quoi qu'il en soit, on sait dorénavant que Monsieur Guéant n'ést pas dans le besoin, mais pas sur que les juges se satisfassent de cette affirmation.

Les juges ont également relevé de nombreux et conséquents paiements en liquide durant cette période. Mais Monsieur Guéant a la aussi une explication en béton armé. Ce dernier reconnaît en effet qu'il percevait des primes en liquide non déclarées au fisc et de conclure :  "Ce sont des primes que l'on reçoit comme ça, qui ne sont pas déclarées, de toute éternité, voilà, c'est tout", a déclaré l'ex-secrétaire général de l'Elysée. "On peut dire que c'est pas normal après coup, ça c'est vrai, Ça faisait partie du système indemnitaire du ministère. Et nous aussi, nous trouvions que c'était anormal, c'est pour ça que nous l'avons supprimé" (article du Monde). Ainsi donc, on apprend que l'ex membre du cabinet de Sarkozy percevait des sommes de la part du ministère qui n'étaient pas déclarées. Cela ne devrait-il pas être qualifié de fraude fiscale ? Et l'enquête préliminaire n'est pas terminée pas plus que les surprises.

Ces révélations éclatent dans la presse dans une période ou l'on demande toujours plus de sacrifices aux français modestes. Une période durant laquelle le chômage explose et plonge des centaines de milliers de familles dans la pauvreté et la précarité. Que se soit l'affaire Kahusac ou l'affaire Guéant en passant par bien d'autres encore, les citoyens lambdas ont le sentiment d'être trahis par une classe politique minée par les affaires. Et même s'il n'est pas question de verser dans le "tous pourris", il est urgent de mettre en oeuvre un système de contrôle des élus, ne serait-ce que pour protéger ceux qui sont encore honnêtes. Seule une sixième république sera en mesure de le faire car la cinquième a failli à nous protéger de toutes ces dérives.

Claude Guéant cerné par les juges
Tag(s) : #Les affaires

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