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Les 5 militants CGT de Roanne avaient pourtant été relaxés le 17 décembre dernier par la cours de Roanne, mais le procureur général prêt la cours de Lyon en a décidé autrement. Ce dernier vient de faire appel. l'affaire sera donc rejugée cette fois ci devant la cours d'appel de Lyon. Le secrétaire général du Parti communiste a déclaré : "L'acharnement contre ces cinq syndicalistes ne cessera donc t-il jamais ? C'est inadmissible".
Dans cette période de fortes tensions et de mécontentement, cette décision a surtout pour but d'intimider toutes celles et tous cuex qui entendent combattre les orientations libérales de ce gouvernement qui ose se prétendre de gauche. Cette décision est hautement symbolique quand on sait que le parquet représente le ministère public. D'ailleurs, on peut se demander si le procureur général près de la cours d'appel de Lyon a pris cette décision de sa propre initiative, tant celle ci semble incompréhensible au vues des faits qui sont reprochés aux syndicalistes (refus de prélèvement d'ADN), d'autant que dans un premier temps celui ci avait fait savoir qu'il ne ferait pas appel de la décision du tribunal de Roanne. Alors que c'est-il passé entre temps pour qu'il change son avis en cours de route ?
Quant on voit la lenteur de la justice dans les affaires de corruption qui mettent en cause de hautes personnalités, on est encore plus étonné par la célérité avec laquelle cette même justice réagit lorsqu'il s'agit de poursuivre des syndicalistes dont le seul tord est d'avoir participé à des mouvements sociaux pour s'opposer aux politiques publiques qui s'acharnent à détruire nos acquis sociaux un par un.
Tout ceci démontre que rien n'a changé depuis que la droite a cédé le pouvoir aux socialistes. Les expulsions de Rroms continuent comme avant, les remises en causes des acquis sociaux pareillement, les attaques contre le pouvoir d'achat des plus modestes aussi et la répression également? Que reste t-il comme raison de préférer l'un à l'autre ? Aucune. Les syndicalistes solidaires des 5 de Roanne en ont la nausée !
En attendant, il faut organiser la solidarité autour des victimes de la répression. Les semaines à venir seront déterminantes pour montrer notre détermination à ne rien céder face aux intimidations d'un pouvoir aux abois.
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