Chômage : 19 mois consécutifs de progression !

Le chômage continue à progresser à un rythme très soutenu. Pour le seul mois de novembre 2012  elle éteint 29 300 demandeurs d'emploi supplémentaires. Sur l'ensemble de l'année 2012 elle s'élève à 304 600. Encore faut il préciser que ces chiffres ne concernent que la seule catégorie c'est à dire la plus restreinte comme le précise Christian Bonnet dans l'édition de Médiapart d'hier, que vous pouvez retrouver ICI ( ou en fin de l'article en doc attachée). Ces chiffres donnent le tournis et on a l'impression que ce gouvernement qui se prétend de gauche, n'a pas pris la mesure du drame national qui est en train de se jouer sous nos yeux. La France suit clairement le chemin qu'on emprunté avant elle la Grèce, l'Espagne, Le Portugal . Pourtant les puits des science qui nous gouvernent font semblant de ne pas s'en apercevoir et continuent à nous appliquer la même "médecine" austéritaire qui aggrave chaque jour un peu plus la situation économique du pays.

 Pendant ce temps là, les grands groupes continuent à fermer des unités de production entières dans le seul but d'augmenter la rentabilité immédiate tout en sacrifiant l'appareil productif de notre pays. Les cadeaux fiscaux que ce gouvernement concède aux entreprises grandes et petites (sans distinction) vont permettre à celles-ci (les grandes, pas les petites) d'augmenter les dividendes des actionnaires sans investir dans l'appareil productif comme le prétendent les caciques du pouvoir. Car la frontière entre grands groupes industriels et finance internationale est très ténue comme le démontre la saga d'Arcelor Mittal. Les grandes banques d'affaires et de dépôts contrôlent en effet l'immense majorité de l'économie réelle et mettent en oeuvre des stratégies financières de court terme dans une logique de "Monopoly". Ne pas le comprendre et ne pas vouloir le voir est totalement suicidaire.

D'un autre côté, le gouvernement fait semblant de croire que la politique d'austérité qu'il impose aux français et particulièrement les plus modestes, n'aura pas de conséquence majeure sur la croissance. Mais c'est tout l'inverse qui se produit dans la vraie vie. la consommation des ménages s'effondre, certains secteurs de l'économie en subissent les effets de plein fouet comme dans l'automobile et bien au delà.  Par contre coup, les rentrées d'impôts se font plus rares et le déficit que le gouvernement prétendait réduire s'aggrave. C'est cela qui se produit sous nos yeux de manière irréfutable. La seule question que l'on peut dès lors se poser est la suivante : "Comment et pourquoi les socialistes qui sont en capacité de peser réellement sur les destinés du pays s'acharnent -ils à persévérer dans la même politique que la droite avant eux ?" Et nous pourrions même rajouter "sans nous avoir prévenu qu'ils le feraient !"

l'article de Médiapart pour celles et ceux qui ne sont pas encore abonnés :

ArtChômageMédiapartDécembre2012