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De plus en plus d’éleveurs sont réticents à ce que leurs animaux soient tués à l’abattoir, c’est pourquoi ils revendiquent le droit d’abattre à la ferme…
Pour l’élevage véritable, respectueux des animaux, des êtres humains, de la terre, de notre planète la première contrainte concerne l’abattage des animaux. L’élevage des animaux est un métier de la vie, la mort en est le bout et non le but. Et non, cela ne va pas de soi mais c’est indispensable à la survie économique de l’élevage !

Dans le contexte d’une industrialisation accrue de l’élevage, certains éleveurs et éleveuses souhaiteraient ne plus amener leurs animaux à l’abattoir et pouvoir procéder à l’abattage à la ferme en toute légalité, dans le respect de la dignité et sans souffrance. C’est une des premières conditions de toute la chaine de l’excellence dans la production de viande. « Nous faisons naître nos animaux, nous les élevons, nous les soignons, nous souhaitons les accompagner jusqu’au bout. »

Le transport vers l’abattoir pour nos animaux est source évidente de stress. De même pour nous qui assurons le convoi, sans parler de l’arrivée à l’abattoir ou l’animal doit partager son espace et découvrir un autre lieu.
Des solutions peuvent exister, c’est pourquoi nous avons choisi de faire intervenir Emilie Jeannin, éleveuse en Côte-d’Or et co-initiatrice de la mise en fonctionnement d’un camion d’abattage. Emilie nous fera part de son expérience et de l’ensemble des expérimentations menées sur le sujet en France.

Nous invitons tous les acteurs de la filière à cette rencontre du 18 Janvier à 20h00, salle de la Mairie à Tronget.

Même si cela impactera forcément le prix de la viande, elle n’en sera que meilleure !

Pour que les paysans aient enfin le choix sur le mode d’abattage, la règlementation française doit évoluer !

 

 

Tag(s) : #Tronget

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