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Partout, le processus de privatisation des services publics conduit à des suppressions massives d'emplois. À ENEDIS, ex EDF la logique est la même. La direction de choc de l'entreprise annonce un plan de licenciement (et non de sauvegarde de l'emploi comme ces derniers ont l'habitude de présenter les choses) de 2 500 postes de travail (probablement pour responsabiliser les futurs chômeurs qui trouveront encore moins de débouché à l'avenir).

À Montluçon, cela devrait de traduire par au moins 3 postes en moins, alors que le nombre d'emplois sur le site a déjà fondu suite aux restructurations précédentes. Avant EDF, France Télecom devenu par la suite "Orange" a subi exactement le même traitement. Sur les 250 agents présents Montluçon dans les années 80, il n'en reste plus qu'une toute petite poignée aujourd'hui, réparti entre la téléboutique du boulevard de Courtais et le centre d'exploitation situé rue Jean Jaurès.

 

Les agents d'ENEDIS défendent les intérêts des usagers



Les suppressions massives d'emplois dans la fonction publique touchent beaucoup plus les petites villes que les grandes métropoles, car ce sont les centres distants qui sont sacrifiés en priorité. Une preuve supplémentaire que les villes moyennes sont littéralement abandonnées par le pouvoir central, ce qui se traduit par moins de service public pour les habitants considérés comme des citoyens de seconde zone.

 

150 sites de distribution occupés en France durant cette journée d'actions à ENEDIS



Hier, jeudi 14 juin, les agents d'ENEDIS étaient en grève,non pas pour réclamer une hausse de salaire, mais pour s'opposer à ce plan, alors que rien ne le justifie, si ce n'est l'augmentation indécente des dividendes reversés aux actionnaires.

Le tract de la CGT Enedis :

 

 

 

 

 

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