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Les syndicats divisés pour une journée d'action le 6 février prochain.

Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires se sont rencontrées à l'Union départementale de la CGT à Montluçon ce mercredi 22 janvier afin d'échanger sur la situation sociale en France mais aussi pour vérifier les points possibles de convergence pour une journée d'action le 6 février prochain à l'initiative de la CGT.

Au niveau national, la situation apparaît complexe. Des discussions ont lieu entre la CGT, la CFDT, l'UNSA et la FSU en vue de l'élaboration d'une plate forme revendicative commune. FO n'a pas souhaité s'y associer, la CFTC s'est retiré et Solidaires n'a pas été invité. C'est donc la plus grande confusion qui règne entre les différentes forces syndicales dans une période de remise en cause généralisée des conquêtes sociales.

Ainsi la CGT et la FSU qui avaient combattu les contre réforme comme l'ANI ou la dernière contre réforme des retraites se retrouvent autour de la même table que la CFDT et L'UNSA qui ont systématiquement accompagné ces contre réformes. Le syndicat solidaires a été écarté car il demandait que soit mentionné la nécessité d'une mobilisation des salariés pour faire aboutir les revendications et notamment pour que la cotisation familiale patronale soit maintenue.

Dans la foulée, la CGT et la FSU appellent à une mobilisation le 6 février prochain à laquelle la CFDT et l'UNSA ne s'associent pas comme on pouvait s'y attendre. Dans ces conditions le syndicat Solidaires n'a pas souhaité appeler à la journée du 6 février tant que la confusion régnera et que les positions des uns et des autres ne seront pas éclaircies.

Aui Niveau national, Solidaires tente de renouer le contact avec la CGT et la FSU afin de repartir sur des bases saines et travailler ensemble pour construire une mobilisation qui s'inscrive dans la durée afin de combattre toutes les régressions sociales que le gouvernement impose aux salariés.

Comme le dit Thierry le Paon, "les salariés doivent faire irruption sur la scène sociale". Pour cela, il faut les mobiliser ce que refusent les syndicats réformistes. C'est la raison pour laquelle, les organisations syndicales qui ont combattu les contre réformes menées par le gouvernement Sarkozy/Fillon puis par le gouvernement Hollande/Ayrault, doivent se rencontrer et imposer le tympo des luttes aux organisations syndicales qui trainent la patte. C'est ainsi qu'on en sortira par le haut et pas autrement. A moins que ce soient les salariés eux même qui se chargent d'auto organiser les luttes avec les étudiants, les chômeurs et les retraités, ce qui n'est pas à exclure vu la situation actuelle.

Philippe Soulié

Tag(s) : #Montluçon

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