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Plusieurs observateurs de la vie politique notent un rapprochement entre François Hollande et Peter Hartz, un proche de Gerhard Schröder, ex chancelier de l'Allemagne.

Or, c'est Peter Hartz, ancien DRH de Volkswagen qui fut l'initiateur des réformes anti sociales "Hartz IV" et des jobs à 1 euro dont le but était de contraindre à tout prix les chômeurs à reprendre n'importe quel travail.

L'essentiel de la réforme consiste à réduire la durée d'indemnisation des chômeurs à une année et de la calculer sur la base du salaire antérieur comme l'explique Bruno Aimable, professeur de Science économiques à la Sorbonne dans un article publié dans Libération et que vous pouvez retrouver ICI. Par la suite les chômeurs sont basculés dans un régime d'aide social forfaitaire particulièrement précaire avec obligation d'accepter les jobs qu'on lui impose (les fameux jobs à 1euro) sous peine de se voir radié s'il refuse de se soumettre à ce régime.

Bruno Aimable révèle que "Le résultat le plus clair de ces réformes est de plonger dans la pauvreté et la précarité une fraction non négligeable de la population (un peu moins de 10% de la population allemande est concernée par Hartz IV). En obligeant les chômeurs à accepter des emplois mal payés et/ou à temps partiel, les lois Hartz ont encouragé la pauvreté laborieuse et exercé une pression à la baisse des salaires dans l’ensemble de l’économie, dans un pays où il n’existe pas de salaire minimum national. Le risque de pauvreté a augmenté pour tous, y compris pour ceux qui ont retrouvé un emploi." Est-il besoin d'en dire plus ?

pourtant, François Hollande est littéralement fasciné par Peter Hartz et certains affirment même qu'il se fait conseillé par lui. C'est tout dire sur le virage libéral du Président qui prétendait pourtant vouloir combattre la finance durant sa campagne électorale. Une forfaiture de plus.

Tag(s) : #Economie

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