Fagor au bord du dépot de bilan.

Il fallait 170 millions d'euros au groupe Fagor pour continuer son activité et éviter la liquidation. Mais il ne les aura pas. Sa maison mère Mandragon ne la soutient plus et estime "que sa filiale ne répond plus aux nécessités du marché". Il est un fait que Fagor qui possède plusieurs marques dont les marques Fagor, Brandt, De Dietrich, Vedette et Sauter. a perdu 19% de son chiffre d'affaire en 2012, ce qui est considérable.

la crise économique que nous traversons ne joue t-elle pas un rôle essentiel dans la chute de ses ventes ? Et n'assistons-nous pas tout simplement à un effet domino puisque cette crise provoque la chute du pourvoir d'achat de toutes celles et tous ceux qui sont déjà au chômage ou des salariés dont le pouvoir ne cesse de chuter ? cette question, personne parmi les spécialistes de l'économie ne semblent vouloir se la poser. Et pourtant, quant on recherche les causes qui affectent à ce point les chiffres d'affaires des entreprises, c'est celle là qui vient tout naturellementà l'esprit.

Et l'effet domino devrait se poursuivre car la cessation d'activité de Fagor n'est pas une mince affaire. Elle provoquera la mise au chômage des 5 700 personnes qui travaillent dans les 13 usines réparties sur les 5 pays où le groupe est implanté (Espagne, Pologne, France Maroc et Chine).

En France, cela concerne environ 2 000 personnes (beaucoup plus si l'on compte les sous traitants) répartis sur quatre sites (Aizenay, La-Roche-sur-Yon, Orléans et Saint-Ouen-Vendôme). Une vraie catastrophe sociale pour des villes qui subissent déjà de plein fouet pour la plupart, les effets de la désertification des territoires comme le révélait l'émission "la France en face" diffusée sur Antenne 2 que vous pouvez retrouver ICI. Et le phénomène ne pourra que s'aggraver avec encore plus de chômage et moins de pouvoir d'achat pour les ménages. Mais les financiers, repris en cœur par les journalistes de la grande presse, préfèrent parler d'inadaptation au marché sans que personne ne trouve à y redire. c'est ça, on s'adapte. Mais jusqu'à quand "pov" pomme ?