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Vous connaissez le slogan de la SNCF. Et si une réforme en cachait une autre, tout aussi destructrice des acquis sociaux ? C'est ce qui pourrait bien arriver aux chômeurs dans les prochains mois. Tout a commencé par une nouvelle publication des chiffres du chômage. + 0,2%, soit 6 300 chômeurs en plus. Une hausse modeste pour le gouvernement (mais 27em mois de hausse consécutive tout de même comme l'observe le Monde Lire ICI)) qui y voit un signe que sa politique est la bonne. Bien sur, comparé au mois précédents qui avaient été particulièrement dévastateurs pour l'emploi, ce chiffre est presque une bonne nouvelle pour les locataires de Matignon et de l’Élysée. On se contente des résultats que l'on peut. Mais en réalité la tendance est toujours à la destruction des emplois et rien ne dit que cette dernière puisse durablement s'inverser.

Il n'empêche que prochainement le patronat et les syndicats en charge de la gestion de l'unedic vont à nouveau se réunir pour renégocier le volet de l'indemnisation chômage dans le cadre du renouvellement de la convention de l'assurance chômage comme nous le rappelle fort opportunément La Tribune (Lire son article ICI). Et qu'append t-on ? Que les règles d'indemnisation pourraient bien être durcies étant entendu que la dette de l'unedic s'élève maintenant à 18, 4 milliard d'euros. Le Medef (encore lui) va donc peser de tout son poids pour en revenir à la dégressivité qui prévalait auparavant. Une vrai catastrophe pour les hommes et les femmes dont les emplois ont été supprimés brutalement et pour toutes celles et ceux qui ne disposent d'aucun autre revenu.

De son côté, la cours des compte s'apprête à sortir un rapport explosif sur le sujet, assorti de quelques recommandations pas piquées des hannetons. Par exemple cette dernière demanderait de tenir compte des indemnités perçues par les salariés lors d'un licenciement avant de pouvoir bénéficier de celles accordées par l'assurance chômage. En d'autres termes, les chômeurs se verraient déduit les premières des secondes, ce qui reviendrait à faire main basse de manière détournée sur les indemnités (ou une partie de celles-ci) versées lors des licenciements.

En plus de quoi, la cours des comptes demanderait également que le régime des intermittents soit remis sur la table. C'est tout dire. C'est vrai que dans un système libéral, quant on prononce le mot culture, certains sortiraient presque le revolver...

Tag(s) : #Actualité sociale

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