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Les « 9 de Cattenom » seront jugé·es en appel dans moins de deux semaines, après un verdict très lourd prononcé en première instance en février 2018 : deux militants ont été condamnés à une peine de 2 mois de prison ferme (une première dans l’histoire de Greenpeace France), tandis que les autres ont écopé de cinq mois avec sursis.

Pourquoi ces poursuites contre les « 9 de Cattenom » ? En octobre 2017, les 8 militant·es se sont introduit·es dans la centrale nucléaire de Cattenom et ont déclenché un feu d’artifice au pied d’une piscine d’entreposage de combustible usé. Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace, est poursuivi pour complicité.

Cette action non violente avait pour objectif de démontrer des failles de sécurité majeures dans les centrales nucléaires et la fragilité de ces installations, après de multiples alertes auprès d’EDF et des autorités, sans réaction. A la suite de cette action, une commission d’enquête parlementaire a été ouverte et a dénoncé également les mêmes failles de sécurité qui, du reste, n’ont toujours pas été comblées.

Ces sanctions lourdes sont inacceptables alors que ces hommes et ces femmes ont donné l’alerte sur un problème qui nous concerne toutes et tous.

Montrez votre soutien aux #9deCattenom sur les réseaux sociaux et sur notre carte, et si vous le pouvez, rejoignez-nous mercredi 30 octobre 2019 à partir de midi devant la Cour d'appel de Metz. Que ce soit face au risque nucléaire ou à l’urgence climatique, la place de celles et ceux qui défendent l’intérêt général n’est pas en prison. Notre soutien à toutes et tous est indispensable pour être à leurs côtés et continuer ensemble à défendre les enjeux écologiques.

Nous comptons sur vous !

Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France
Tag(s) : #National

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