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Le chansonnier Pierre Destailles, auteur de la superbe chanson « Tout ça parc’qu’au bois d’Chaville », exhumée chaque année début mai par les radios pour fêter le muguet, (au même titre que « Le Temps du Muguet » de Francis Lemarque écrite sur la musique du russe Vassili Soloviov-Sedoï), chantait dans le cabaret « Le Caveau de la République » une chanson marronnier (terme journalistique) basée sur les travaux récurrents que subissent les rues de la Capitale et qui gênent la circulation automobile parisienne : « Trou par ci, trou par là, trou-la-la-i-tou, là ».
Il y a de nombreux mois que fut creusé en bas du LEM (Lycée Mme de Staël) un trou dans la pelouse recouvrant le tunnel dans lequel transite le ruisseau l’Amaron (certains disent Le Lamaron), ruisseau qui traverse les Gorges du Diénat pour finir sa course dans le Cher.
Que cherche-t-on ? Du pétrole ? Du charbon ? Veut-on préparer les fondations d’un bâtiment, d’un monument ?
Toujours est-il que ce trou-mystère fait tâche dans le paysage de l’est montluçonnais, il sert de vide-poche pour les pochards amateurs de canettes de bière et autres objets divers, dont des barrières colorées. Heureusement ce trou est protégé et entouré de grilles de chantier intelligemment placée pour rendre difficile l’utilisation du bouton « Appel Piétons » relégué à 20 cm en arrière de cette grille surtout aux gros bras.
Rappelons que sans l’usage de ces boutons face au Lycée, la circulation des véhicules venant de l’avenue Mme de Staël ne peut être arrêtée et rend hasardeuse la traversé du piéton, même sur les passages réservés à cet effet.
Combien de temps va persister encore ce trou ? Sûr qu’un lecteur fidèle de RegardActu, membre de l’équipe municipale, coutumier de mettre des points sur les « i » dans ce blog ne manquera pas de nous « y » apporter des éclaircissements, j’ai pseudo-nommé : JPM.
Remarquons au passage que je n’ai pas oublié le « y » bourbonnais.
Un riverain.