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Dans le n°669 de MNV (janvier 2018) existe un reportage sur les vœux du maire de Montluçon, Frédéric Laporte.

En page 5, paragraphe "Hommage à Daniel Dugléry" sont relatés les propos du nouveau maire :
"Il s'est continuellement battu sur chaque dossier pour l'économie, l'aménagement du territoire avec les lignes ferrovières (sic) et la grande vitesse, la défense des services publiques (sic) notamment l'hôpital et le tribunal. (...)"
Plus loin :

« Le maire a affirmé sa volonté de développer les réseaux numériques et les dessertes ferrovières » (re-sic) : (...)

En tant que membre du Codérail, je cherchais des informations concernant les projets ferroviaires du nouveau maire et le bilan du sortant sur le train. Je n’ai rien trouvé de probant, et les phrases relevées ci-dessus m’ont heurté.

Si quelqu'un a des informations sur les dossiers ferroviaires (orthographe garantie) sur lesquels l'ancien maire de Montluçon s'est battu (hors LGV horizon peut être 2045), le Codérail est preneur.

On sait que le propre d’un bulletin municipal est de ripoliner l’action des élus en place, mais il faut de temps en temps remettre les pendules à l’heure des trains en retard.

On comprend dans MNV que notre chemin de fer est sauvé avec la déclaration d'intentions du nouveau maire. Il n'y aura donc plus de trains en retard, ni inconfortables ou supprimés mais seulement des trains directs et nombreux pour Paris, Bordeaux ou Lyon.

M. Laporte prétend que son prédécesseur poursuivra son action à la Région. Si on en croit la passion du président de cette Région pour le rail en face des autoroutes, capable de mener de front sa fonction pourtant très prenante et la direction d’un parti politique, nous ne sommes pas à la veille de pouvoir nous rendre à Lyon avec un train direct.

J'attends aussi depuis longtemps que quelque chose soit engagé pour transformer le quartier de la gare en pôle de transport multimodal, train, taxis, cars, bus (pourquoi pas des Vélolib ?) qui permettrait un échange aisé entre ces différents moyens de déplacement. Lorsque c’était à l’ordre du jour il y a quelques années en liaison avec l’ancienne Région Auvergne, ce n’a pas été fait.

L'ancien maire et le nouveau promettent (encore) le développement économique. Quelle activité économique peut être florissante avec des transports ferroviaires à la peine ? Preuve en est le déclin de la population, 41 362 habitants en 1999 et 36 946 habitant en 2015 (chiffres trouvés sur internet).

Je suis dubitatif sur la réalisation des promesses proférées, et cela me rend triste pour notre ville qui n’est plus attractive, comme le pensent les médecins ne se pressant pas pour venir travailler dans notre bassin où pourtant il y a de quoi faire. Comme il est souvent dit, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

Au niveau de l’État dont la politique des transports s’élabore avec le miroir aux alouettes que sont « Les Assises de la Mobilité » et qui lui serviront d’alibi, les trains des régions rurales sont mal partis pour être conservés, et qu’y pourront les élus locaux ?

Et quelle actions peut engager le Codérail avec les généreuses subventions octroyées par notre municipalité ?  (Les mêmes que celles que reçoit le Comité de Défense de l'Hôpital Public [ 0 € ]). Et ces deux associations défendent vraiment, elles, des activités essentielles pour notre bassin.

Claude Lemoine, membre du Codérail.

 

Tag(s) : #Montluçon, #Billet d'humeur

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