Depuis le 7 septembre que le conflit dure entre les chauffeurs des transports moulinois et la direction de Moulins Mobilité, rien n'a bougé. La Direction reste toujours inflexible et refuse d'avancer de nouvelles propositions susceptibles de débloquer la situation
Face à ce mur, les grévistes, une quarantaine de personnes environ, se sont rendu en cortège devant le siège moulinois de l'agglomération. Là, ils ont trouvé porte close, une simple pancarte annonçant "fermeture exceptionnelle". le cortège s'est ensuite rendu devant la Mairie où les manifestants se sont aussi heurter à des grilles hermétiquement fermées.
Sans se décourager le cortège a alors poursuivi son chemin vers la Préfecture, où ils ont pu enfin rencontrer le secrétaire général, Dominique Schuffenecker. Mais de cette entrevue, pas grand-chose n'a filtré. Il faut croire que leur interlocuteur n'avait pas beaucoup de marge pour trouver une issue à cette lutte que mènent les salariés pour préserver leur outil de travail.

Les conducteurs de Moulins-mobilité en grève depuis le 7 septembre
Après 13 jours de conflit, beaucoup s'étonnent, et constatent avec amertume que la situation est dans une impasse, comme si les différents acteurs qui ont pourtant le pouvoir de débloquer la situation (direction de Moulins-Mobilité, responsable de l'agglomération, Mairie de Moulins) avaient délibérément choisi de laisser pourrir la situation au risque de faire monter la colère et l'exaspération parmi les grévistes. C'est un risque important en effet, car dès demain, jeudi 21 septembre, d'autres grévistes vont rentrer "dans la danse" et les soutiens devraient se renforcer. Il est de coutume de dire que "la droite française est la plus bête du monde". On serait tenté d'ajouter que les élus qui sont censés représenter l'intérêt général ne font pas grand chose pour une réelle reprise des négociations qui prenne en compte les revendications du personnel.