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La mobilisation contre la fermeture de la maternelle Maurice Carême et son regroupement avec Aymé Desnos s'amplifie. Cette fois, ce sont les syndicats enseignants qui entre dans la danse et appellent à manifester le jour du Conseil municipal du 12 mars prochain à 18H, devant la Mairie.
Après l'opération cadenas entreprise par les habitants de Bien-Assis mercredi 4 mars (Lire ICI), c'est une nouvelle étape dans la mobilisation qui se dessine. Ce rassemblement sera probablement déterminant pour la suite et pourrait bien faire bouger les lignes. Les élus sont-ils prêts à affronter la colère et le désaveu de leurs administrés ainsi que des syndicats enseignants ? Maintiendront-ils leur projet en l'état ?
D'un autre côté, le Préfet de l'Allier qui est le représentant de l'État sur le département peut-il intervenir quand une telle décision remet en cause la cohésion sociale ? Nul doute qu'il y aura des échanges entre Maire et Préfet sur cette affaire, car elle touche à un des principes fondamentaux de la république : l'égalité de traitement de tous les citoyens sur le territoire.
Voici la déclaration des organisations syndicales de l'enseignement qui a été transmise à la presse dès hier soir :
Déclaration des organisations syndicales de l'enseignement :
Alors que le gouvernement vient de rappeler l’importance de l’école maternelle concernant les apprentissages premiers et en particulier celui de la langue française, la mairie de Montluçon a pris la décision de déplacer les 3 classes de l’école Maurice Carême dans les locaux de l’école maternelle Desnos-Aymé, et ceci au prétexte que le chauffage des locaux serait trop coûteux pour le budget de la commune.
En mettant fin à l’existence de deux écoles à taille humaine, bénéfiques aux conditions de travail des enseignants et des agents de la ville ainsi qu’aux conditions d’apprentissages des élèves, la mairie de Montluçon mène une véritable politique d’austérité locale et ne tient absolument pas compte du classement de ces écoles dans le nouveau dispositif REP+ qui apporte des moyens supplémentaires aux établissements des quartiers dits sensibles.
Les syndicats SUD éducation, Force Ouvrière, SNUipp-FSU, CGT éduc’action, SE-UNSA et SGEN-CFDT soutiennent la mobilisation des collègues et des parents d’élèves dans leur opposition à ce regroupement et demandent à la mairie de revenir sur sa décision.
Les Syndicats SUD éducation, Force Ouvrière, SNUipp-FSU, CGT éduc’action, SE-UNSA et SGEN-CFDT appellent les personnels à se mobiliser avec les parents d’élèves.
Plus d'infos :
La déclaration unitaire sera déffusée sous forme de tract.